« La question, l’outil principal » : différence entre les versions

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L’animation participative n’est pas une succession [[Outils|d’outils]] et de méthodes cherchant à rendre les rencontres plus ludiques. Ses finalités sont la conscientisation, l’émancipation et le développement du pouvoir d’agir des groupes.
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Le rôle de l’animateur.trice n’est donc pas de sélectionner le ou les bons outils pour chaque tâche. Cette lecture du travail pourrait même rendre l’animation participative inaccessible aux yeux de certain.es animateurs.trices qui auraient peur de ne pas connaître suffisamment de méthodes et d’activités, ou encore de ne pas choisir les bonnes.
Le rôle de l’animateur.trice n’est donc pas de sélectionner le ou les bons outils pour chaque tâche. Cette lecture du travail pourrait même rendre l’animation participative inaccessible aux yeux de certain.es animateurs.trices qui auraient peur de ne pas connaître suffisamment de méthodes et d’activités, ou encore de ne pas choisir les bonnes.

Version actuelle datée du 17 octobre 2024 à 12:17

L’animation participative n’est pas une succession d’outils et de méthodes cherchant à rendre les rencontres plus ludiques. Ses finalités sont la conscientisation, l’émancipation et le développement du pouvoir d’agir des groupes.

Le rôle de l’animateur.trice n’est donc pas de sélectionner le ou les bons outils pour chaque tâche. Cette lecture du travail pourrait même rendre l’animation participative inaccessible aux yeux de certain.es animateurs.trices qui auraient peur de ne pas connaître suffisamment de méthodes et d’activités, ou encore de ne pas choisir les bonnes.

Plutôt, le principal levier de l’animateur.trice est la formulation de questions simples, mais puissantes, qui formeront le fil conducteur du processus et de la maïeutique. De question en question, le groupe fera émerger une réponse qui lui est propre.

La simplicité de la question fait également sa puissance, puisqu’elle permettra d’appréhender les situations et les écosystèmes dans le respect de leur complexité. Une bonne question « ouvre » les possibles et les esprits. Elle permet le travail de reliance (voir le principe « Accepter la complexité et faire preuve de nuance »).

Sa puissance reposera également dans l’intention de l’animateur.trice : posée avec engagement et authenticité, elle sera conscientisante, moteur et révélatrice pour un groupe.

Derrière ce principe est sous-tendue une idée de minimalisme, de replacer le processus conscientisant au centre de notre pratique d’animation. Ce ne sont pas les outils qui feront le succès d’une animation, mais bien l’intention qui lui est insufflée ainsi que la posture authentique et claire du groupe comme de l’animateur.trice.

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