Subsidiarité

De Niska/Accolades

La signification du mot "subsidiarité" nous vient de son étymologie latine : subsidiarii : troupe de réserve, subsidium : réserve / recours / appuis.

Aujourd'hui cela intègre pleinement une doctrine, utilisée notamment en politique :

Le principe de subsidiarité est une maxime politique et sociale selon laquelle la responsabilité d'une action publique, lorsqu'elle est nécessaire, revient à l'entité compétente la plus proche de ceux qui sont directement concernés par cette action. Lorsque des situations excèdent les compétences d'une entité donnée responsable de l'action publique, cette compétence est transmise à l'entité d'un échelon hiérarchique supérieur et ainsi de suite. Le principe de subsidiarité veille à ne pas déconnecter la prise de décision publique de ceux qui devront la respecter. C'est en somme la recherche de la sphère d’influence adéquate dans une organisation sociale par laquelle se déploie une action publique. En ce sens, le principe de subsidiarité reflète bien ce double mouvement, à la fois de non-intervention (subsidiarité) et de capacité d'intervention (suppléance).[1]

Les principes

Ce fonctionnement est applicable aux organisations, aussi à celles non-hiérarchique, quand, par la taille du collectif où le simple choix de la délégation, tous les membres de l'organisation ne peuvent ou ne veulent pas être sur tout les aspects de la vie de l'organisation elle-même. Cela se traduit souvent par la mise en place de groupes ou commissions de travail qui réfèrent au grand collectif (le conseil d'adminsitration, l'assemblée générale, le comité de pilotage, ...) et la subsidiarité vient nous donner des indications sur l'articulation entre les groupe de travail et le grand collectif.

En effet les principes suivants permettent de décliner et de mettre en œuvre la subsidiarité au sein d'une organisation (c'est le cas d'Accolades) en s'appuyant sur cette équation :

Dialogue + Responsabilité = Autonomie 

Cette équation s'explicite en trois principes fondateurs :

  1. Si les groupes de travail et le grand collectif activent des espaces de dialogue dès qu’ils en ressentent le besoin,
  2. Si les groupes de travail assurent leur mandat dans le respect de la raison d’être, de la mission, de la vision du grand collectif et de sa pérennité, et leurs prises de décision dans la limite de ce qui les concerne directement,
  3. Alors les groupes de travail peuvent disposer d’une pleine autonomie dans leur prise de décision.

Notes