« Indicateur » : différence entre les versions
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• Ils permettent de mesurer une progression, de vérifier si les changements envisagés au départ se réalisent (ou pas) et avec quelle amplitude. | |||
• Une limite : il ne mesure que ce qui était prévu | |||
• Un risque : le pilotage par l’indicateur, le résultat attendu n’est plus le changement mais l’atteinte de l’indicateur (déconnecté du sens) | |||
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Version du 3 novembre 2023 à 17:42
Les indicateurs sont des faits observables qui démontrent quelque chose : on parle d’élément de preuve. C’est une unité de mesure dont on peut vérifier la qualité avec l’acronyme SMART : spécifique – mesurable – atteignable - réaliste – délimité dans le temps.
L’indicateur est une donnée observable permettant d’appréhender l’évolution d’un phénomène ou d’une situation. Il est donc nécessaire de permettre la comparaison entre une situation de départ, celle d’arrivée et celle qui était attendue.
L’indicateur peut être qualitatif ou quantitatif :
- L’indicateur quantitatif est un signe que l’on peut facilement observer (existence ou absence par exemple) ou mesurer (quantité, valeur...). Attention, ce n'est pas parce qu'un indicateur est quantifié qu'il a du sens. Par exemple : une augmentation de revenus de 100 €, est-ce "peu" ? "beaucoup" ?
- L’indicateur qualitatif est constitué par une échelle de valeur qui décrit des degrés de satisfaction, des appréciations subjectives, des listes…. Il se réfère à des jugements, perceptions, opinions, croyances, etc. ATTENTION, il peut aussi s’exprimer numériquement (nombre, taux, pourcentage)
Exemple : Améliorer le pouvoir politique des femmes
Indicateur quantitatif : augmentation de 10% du nombre de femmes élues au gouvernement en 2018
Indicateur qualitatif (quantifié !) : 30 % des femmes élues perçoivent une augmentation de leur influence sur les décisions
Choisir un indicateur, c’est aussi déterminer les outils de recueil de l’information (questionnaire, sondage, focus groupe, documentation…)
Quelques observations sur les indicateurs
• Il est difficile de construire de réels indicateurs de changement (au niveau des effets de l’action). Il faut penser à les améliorer au fil du temps et à combiner quantitatif et qualitatif.
• Éviter de rentrer dans « l’usine à gaz » et privilégier quelques indicateurs qui apportent une réelle information pour le critère choisi.
• Ils permettent de mesurer une progression, de vérifier si les changements envisagés au départ se réalisent (ou pas) et avec quelle amplitude.
• Une limite : il ne mesure que ce qui était prévu
• Un risque : le pilotage par l’indicateur, le résultat attendu n’est plus le changement mais l’atteinte de l’indicateur (déconnecté du sens)