« Échelle de la coopération » : différence entre les versions

De Niska/Accolades
Aucun résumé des modifications
Aucun résumé des modifications
Ligne 1 : Ligne 1 :
[[Fichier:Échelle de la coopération.png|vignette]]
[[Fichier:Échelle de la coopération.png|vignette|Coopérer = contribuer à une oeuvre commune]]
L'échelle de la coopération : Le niveau de la coopération est proportionnel au degré de confiance entre les acteurs et inversement proportionnel au degré de rivalité.
L'échelle de la coopération : Le niveau de la coopération est proportionnel au degré de confiance entre les acteurs et inversement proportionnel au degré de rivalité.
Stéphanie Dameron, dans la revue française de gestion 2005/5 (no 158), distingue 2 formes de coopération. Elle parle de la dualité du travail coopératif :
« Une première forme de coopération est fondée sur la différenciation des individus et la recherche de ressources complémentaires. Elle se développe suivant des modalités stratégiques, c’est-à-dire de calcul individuel dans la relation à autrui. La coopération dure tant que ses gains excèdent ses coûts.
Si la différenciation fonde la coopération complémentaire, c’est au contraire la ressemblance entre des individus qui est au cœur de la coopération communautaire.
La coopération communautaire s’instaure ainsi dans le partage d’une tâche commune au sein d’un groupe restreint entre des individus soucieux d’être reconnus par les autres membres comme faisant partie du même groupe, désirant préserver et développer cette identité commune, autour notamment d’objectifs partagés dans un espace d’interaction avec d’autres groupes ».
[[Fichier:Coopération et coordination.png|vignette|Coordination et coopération : des intentions différentes ]]
La coopération se distingue de la coordination par des intentions différentes :


Il est possible d'[[Évaluation|évaluer]] la coopération.
Il est possible d'[[Évaluation|évaluer]] la coopération.

Version du 1 juin 2023 à 18:28

Coopérer = contribuer à une oeuvre commune

L'échelle de la coopération : Le niveau de la coopération est proportionnel au degré de confiance entre les acteurs et inversement proportionnel au degré de rivalité.

Stéphanie Dameron, dans la revue française de gestion 2005/5 (no 158), distingue 2 formes de coopération. Elle parle de la dualité du travail coopératif :

« Une première forme de coopération est fondée sur la différenciation des individus et la recherche de ressources complémentaires. Elle se développe suivant des modalités stratégiques, c’est-à-dire de calcul individuel dans la relation à autrui. La coopération dure tant que ses gains excèdent ses coûts.

Si la différenciation fonde la coopération complémentaire, c’est au contraire la ressemblance entre des individus qui est au cœur de la coopération communautaire.

La coopération communautaire s’instaure ainsi dans le partage d’une tâche commune au sein d’un groupe restreint entre des individus soucieux d’être reconnus par les autres membres comme faisant partie du même groupe, désirant préserver et développer cette identité commune, autour notamment d’objectifs partagés dans un espace d’interaction avec d’autres groupes ».

Coordination et coopération : des intentions différentes

La coopération se distingue de la coordination par des intentions différentes :

Il est possible d'évaluer la coopération.