« Résilience territoriale » : différence entre les versions
(Créé la page et débuté l'entrée de contenu) |
m (Catégorie) |
||
Ligne 19 : | Ligne 19 : | ||
== Sources == | == Sources == | ||
<references /> | <references /> | ||
[[Catégorie:Résilience]] |
Version actuelle datée du 14 novembre 2023 à 17:57
La résilience communautaire peut être définie comme « la capacité à anticiper les risques, à en limiter l’impact et à récupérer face à des changements bouleversants dans une communauté[1]. »
Cette perspective fait référence à la résilience d’une communauté territoriale en incluant les individus et les organisations qui la constituent. La résilience d’une communauté est le reflet de sa capacité à collaborer et à s’entraider dans un but commun. L’écosystème de la communauté devient alors un levier.
- Comment se caractérisent le sentiment d’appartenance et le tissu social de la communauté ?
- De quelles ressources disposons-nous de manière autonome dans la communauté ?
- Quels sont nos liens de dépendance avec notre environnement externe ?
- Culturellement, avons-nous tendance à croire qu’il y a toujours de nouvelles opportunités ?
Bien connaître nos ressources et notre environnement permet de s’entourer et renforcer notre écosystème de manière à s’entraider et à se compléter collectivement. Un territoire résilient se démarque par sa diversité, sa connectivité à ce qui l’entoure, et sa conscience de cette interdépendance avec ce qui l’entoure et le constitue.
- Sur quels mécanismes de collaboration nous appuyons-nous pour utiliser judicieusement nos ressources ?
- Comment les flux de communication, entre les individus, les organisations et les systèmes, facilitent-ils la résolution des impasses ?
- De quelles expertises, forces ou ressources aurons-nous besoin face à un obstacle majeur ?
- Où pourrons-nous les trouver ?
À petite échelle, une communauté qui vit un choc prend conscience de sa dépendance à son environnement pour s’en sortir. Elle prend conscience de sa vulnérabilité. Elle cherchera alors à mettre en place des mécanismes pour renforcer son autonomie dans l’éventualité d’autres situations déstabilisantes. Se faisant, elle se fait plus sécurisante pour les individus, les organisations et les systèmes qui y vivent.
Sources
- ↑ White, R. K., Edwards, W. C., Farrar, A., et Plodinec, M. J. (2015). A Practical Approach to Building Resilience in America’s Communities. American Behavioral Scientist, 59(2), 200–219.